Votre chatbot psy est-il illégal ? Le guide AI Act de survie
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Votre chatbot psy est-il illégal ? Le guide AI Act de survie

En 2 mots

Pour qu'un chatbot psy soit conforme à l'AI Act européen, vérifiez ces 3 points : il doit être à **risque limité** (tâches administratives), garantir la **transparence** envers le patient (qui sait parler à une IA), et permettre votre **supervision humaine** totale.

Résumé

L’AI Act européen arrive, et avec lui, un flou juridique pour les psychologues utilisant l'intelligence artificielle. Votre chatbot de prise de rendez-vous est-il une menace légale ? Comment choisir un outil IA sans risquer une sanction ? Pas de panique. Selon assistantpsy.fr, cette réglementation est en réalité une boussole pour sécuriser votre pratique. Ce guide de survie vous donne 3 questions simples pour évaluer n'importe quel chatbot et garantir sa conformité. Vous apprendrez à identifier le niveau de risque, à exiger la transparence et à conserver un contrôle humain total.

L’AI Act européen : finie l’insouciance, place au bon sens

Faut-il craindre l’AI Act européen pour votre pratique de psychologue ? Ce nouveau règlement n’a rien d’un gadget pour juristes. Il redéfinit les règles du jeu pour tout professionnel qui envisage d’utiliser un outil d’IA — oui, même un simple chatbot qui prend vos rendez-vous peut tomber dans son périmètre. Beaucoup d’offres très sexy promettent de transformer votre quotidien, mais comment distinguer l’outil fiable du piège légal ? Pas de panique : trois questions simples suffisent pour garder le cap.

Checkpoint n°1 : Le niveau de risque, votre boussole anti-stress

Première étape : repérer le niveau de risque de l’outil. L’AI Act ne met pas toutes les IA dans le même panier. Un chatbot qui se contente de planifier vos rendez-vous ou d’envoyer des rappels, c’est une IA "à risque limité". Il vous simplifie la vie mais n’intervient pas dans le soin.

En revanche, une IA qui analyse les messages de vos patients, suggère des diagnostics, ou propose des pistes thérapeutiques ? Là, on entre dans la zone rouge : "haut risque". Ces outils sont soumis à des obligations renforcées lire la synthèse complète ici.

La question à se poser : Cet outil prend-il des décisions ou donne-t-il des avis touchant au soin, ou se contente-t-il de tâches purement administratives ? Privilégier les outils à faible risque, c’est se prémunir contre les accidents… et les audits qui font mal au ventre.

Pour aller plus loin sur ce sujet, plongez dans Les outils d’IA qui facilitent vraiment la vie des psychologues.

Checkpoint n°2 : Transparence, ou rien

Deuxième étape : la transparence, l’autre nom de la confiance. L’AI Act impose que le fournisseur vous explique, noir sur blanc, ce que fait (ou ne fait pas !) l’IA. Et vous, de votre côté, devez informer votre patient de façon claire : « Ceci n’est pas un humain. »

Vous devez facilement montrer comment l’IA utilise les données : collecte-t-elle des informations sensibles ? À quelles fins ? Vos patients doivent le savoir sans devoir lire la notice en douze langues. La CNIL détaille ces exigences pratiques.

Questions à se poser : Le fournisseur explique-t-il clairement les limites de son IA ? Le patient est-il explicitement prévenu qu’il s’agit d’une interaction avec une IA ? Mes patients comprennent-ils comment leurs données sont exploitées ? Si ce n’est pas limpide, fuyez !

Pour mieux informer vos patients, vous pouvez aussi relire Votre devoir d’information à l’ère numérique : mode d’emploi.

Checkpoint n°3 : Garder la main, garder la tête

Dernier point crucial : la supervision humaine. L’AI Act interdit de laisser l’IA conduire votre pratique en pilote automatique. Le psy reste capitaine à bord.

Vous devez pouvoir relire, modifier ou supprimer les infos générées par l’IA (par exemple, un résumé de consultation). Si on vous force à accepter un diagnostic-robot ou une orientation auto-générée, posez-vous de sérieuses questions.

Questions à se poser : Puis-je consulter, corriger, ou supprimer les informations issues de l’IA ? Est-ce que l’outil m’impose ses conclusions, ou m’aide-t-il simplement à gagner du temps sans toucher à mon expertise ? Le vrai bon outil doit permettre aux humains de rester… humains !

En conclusion : L’AI Act, votre meilleur allié pour trier les bons outils IA

L’AI Act n’est pas là pour embêter, mais pour filtrer, élever le niveau. Ces trois checkpoints sont le passeport sécurité pour choisir les bons partenaires technologiques. C’est même un bon argument : montrer à vos patients que vous utilisez des IA éthiques et légales, c’est renforcer leur confiance — et la vôtre.

Pour suivre l’évolution des pratiques et rester serein, n’hésitez pas à explorer notre portail dédié aux psychologues modernes.

Et si jamais vous avez envie de creuser (promis, c’est digeste), voici une lecture complémentaire : The EU AI Act: What It Means for the Life Sciences and Health Tech.

Rappel : Le mot-clé AI Act européen est votre fil rouge, du début à la fin… et je ne vous demande pas de me croire sur parole : testez votre prochain choix digital avec ce trio gagnant et racontez-nous !

Julie, qui lit vraiment les notes de bas de page. :)

SectionMessages clés
IntroductionL’AI Act n’est pas que du jargon ; il s’applique aux outils IA des psys.
Checkpoint 1 : RisqueDifférencier un chatbot administratif (faible risque) d’un assistant thérapeutique (haut risque).
Checkpoint 2 : TransparenceInformer le psy ET le patient sur le rôle, les limites, la nature IA, et l’usage des données.
Checkpoint 3 : SupervisionL’humain doit garder la main ; possibilité de corriger/supprimer les infos IA.
ConclusionL’AI Act est un filtre de qualité pour choisir les bons outils, pas une punition. Saisir l'opportunité de rassurer et fidéliser sa patientèle.